Corinne HERAUD Corinne HERAUD

Avoir foi… en soi !

Il y a quelques jours de cela, j'échangeais avec une amie à propos des séismes qui bousculent ma vie personnelle et professionnelle dans une temporalité assez improbable.
La vie est parfois taquine !
Avec cette synchronicité étonnante, il y avait de quoi douter sérieusement de moi ou, pour le moins, de me poser quelques questions…


Il y a quelques jours de cela, j'échangeais avec une amie à propos des séismes qui bousculent ma vie personnelle et professionnelle dans une temporalité assez improbable.

La vie est parfois taquine !

Avec cette synchronicité étonnante, il y avait de quoi douter sérieusement de moi ou pour le moins de me poser quelques questions à propos des chemins que j'ai choisi d’emprunter.

Fort heureusement j'ai entrepris, depuis quelques années maintenant, un travail profond sur moi.
Vous savez, ce genre de démarche qui vous promet de devenir la “meilleure version de nous-même” !
J'ai bien entendu appris qu'il ne s'agit en aucun cas de devenir meilleur mais bien davantage de faire la paix avec notre passé et tous les bagages émotionnels qu'on charrie de façon inconsciente.


J'ai aussi appris que tout ce qui nous arrive est pour le mieux.

Alors oui, bien entendu, le cadeau est parfois si mal emballé qu'il ressemble plus à une calamité qu'à une offrande.

Mais c'est précisément dans ces colis mal ficelés que se trouvent les plus jolis trésors : ceux qui nous interrogent en profondeur, qui nous confrontent à nos pires peurs : échec, abandon, trahison, injustice...

Parce qu'ils réveillent en nous tous ces réflexes de protection acquis depuis notre plus jeune âge. Cette espèce de pilote automatique qui prend le contrôle dès que ça pique un peu. Je suis certaine que vous voyez de quoi je parle :
“De toute façon ça finit toujours mal, c’est toujours la même histoire, je devrais me méfier, on ne m’y reprendra pas…”, bla bla bla…

Certains vous diront à ce propos que c'est notre ego protecteur qui, surgissant des profondeurs de notre psyché, se met en marche pour nous offrir un bouclier contre les souffrances.


Quoi qu'il en soit, c'est bien là que tout se joue.
Choisit-on de se poser en victime du destin ou choisit-on de regarder ce qui se joue sous la surface des apparences ?

La première option nous destine de façon certaine à vivre encore et encore les mêmes expériences, tel un Sisyphe condamné à un labeur sans fin.
Ici, on est victime du sort qui s'acharne.
Clap de fin, chapitre suivant et on recommence un peu plus loin...

Heureusement, il existe une seconde option.
Un peu plus challengeante et parfois très inconfortable, cette dernière porte néanmoins en elle l'immense avantage de nous offrir une autre voie : celle de la compréhension de nos mécanismes de protection.

Et ce faisant, elle nous donne une chance d'échapper à un destin qui serait déjà écrit.

Évidement, cela suppose une bonne dose d'introspection, parfois douloureuse mais tellement salutaire. Car outre la compréhension de ce qui se joue en nous, cette option nous propose de changer les choses par la seule puissance de notre pensée.
Exit les sombres machinations de notre esprit qui nous éloignent de la possibilité de jouir pleinement du bonheur lorsqu’il se présente à nous.


J'ai par ailleurs la conviction que notre regard, ou en tous cas notre façon d’observer ce qui nous entoure, façonne notre réalité.

Désormais, je suis de ceux qui croient que nous pouvons modifier notre réalité par la simple force de notre esprit (si cette notion vous intéresse je vous suggère de vous tourner vers le travail de Joe Dispenza qui parle de tout cela bien mieux que moi).

Ok, me direz vous, mais qu'en est-il des épreuves et de ces trucs de réalité qui changerait ?
Eh bien, c'est très simple :
Je choisis de considérer les épreuves non pas comme des calamités mais comme des chances de grandir et de cheminer avec plus de sagesse et de paix intérieure. Une occasion de nous observer avec bienveillance dans ces moments de crise et de nous offrir une autre perspective.
Cette croyance est précisément celle qui me permet de rebondir aujourd'hui avec une vitesse folle après ces pertes professionnelle et personnelle.

Apolinnaire disait à ce propos :
”Perdre
Mais perdre vraiment
Pour laisser place à la trouvaille”


Alors du sentiment de désolation sur lequel j'aurais pu m'attarder longuement, je passe à la joie de débuter autre chose.
Des pages qui se tournent pour écrire d’autres chapitres ou de nouvelles histoires, pourquoi pas ?
Ainsi, je sais déjà qu’il s’agissait bien de cadeaux.
Mal emballés, mais de véritables cadeaux !


Nous parlions donc de tout cela avec mon amie qui a fini par me dire une chose qui m'a beaucoup surprise : « Mais, en fait, tu as la foi, en tous cas ça y ressemble! ».
Je crois être restée silencieuse quelques instants. En effet, avoir la foi, fait référence à tant de choses que j'ai d'abord pris un temps de réflexion avant de comprendre qu'il s'agit bien de cela.
J'ai en effet foi en quelque chose de plus grand, une énergie puissante et bienveillante qui nous guide vers ce qu'il y a de mieux. Et ce mieux ne se situe pas a l’extérieur de nous mais bien en nous : c'est la foi en nous-même et en notre capacité à cheminer, apprendre, grandir et continuer d'entreprendre sur tous les fronts, personnel et professionnel en gardant le cœur ouvert malgré les blessures.

Ne plus jamais céder à la tentation du repli mais au contraire continuer de croire en soi et de rayonner avec authenticité.

Mon amie avait raison, j'ai la foi !
Oui, j'ai foi en moi comme j'ai foi en nous tous ! Foi en la vie aussi.
J'ai la foi que nous pouvons tout transmuter, dans la lumière de notre conscience.


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Fin du Projet Kintsugi

Chers amis, c'est la mort dans l'âme que je dois vous annoncer que je suis contrainte de mettre fin à mon projet kintsugi.
Accusée de plagiat par une artiste dont la démarche est proche de la mienne, je n'ai d'autre choix que d'abandonner ce projet qui me tenait particulièrement à cœur. C'est d'autant plus difficile qu'il était devenu le projet de ma vie d'artiste, celui qui m'a fait le plus vibrer. Sûrement parce qu'il dépasse…

Chers amis, c'est la mort dans l'âme que je dois vous annoncer que je suis contrainte de mettre fin à mon projet kintsugi.

Accusée de plagiat par une artiste dont la démarche est proche de la mienne, je n'ai d'autre choix que d'abandonner ce projet qui me tenait particulièrement à cœur. C'est d'autant plus difficile qu'il était devenu le projet de ma vie d'artiste, celui qui m'a fait le plus vibrer. Sûrement parce qu'il dépasse la simple pratique artistique.

Fruit d'un parcours personnel difficile, comme tant d'autres, j'y ai placé une immense énergie.

Ceux qui me côtoient savent évidement que mon Projet Kintsugi n'est pas le fruit d'une vulgaire copie.
Je n'ai nul besoin d'imiter pour trouver ma voie !
En revanche, comme tous les autres artistes, je suis sensible aux influences de notre inconscient collectif, des modes aussi.

Et le kintsugi, est assurément à la mode. Grâce aux quelques séjours que j'ai pu faire au Japon, j'ai eu la chance de découvrir cet art depuis longtemps mais je constate désormais que de plus en plus d'artisans, d'acteurs du développement personnel, d'écrivains et d'artistes s'en emparent. Pierre Hermé, le célèbre pâtissier, s'y est mis lui aussi, c'est dire !

Rien de plus normal : le kinstugi et sa philosophie nous aident à traverser notre époque qui a soif de sens. La résilience qu'ils portent en eux nous parlent, nous portent et nous aident plus que jamais !

Je n'ai donc pas fait preuve d'une immense originalité lorsque l'idée m'est venue de l'appliquer à mon art, comme je l'avais appliqué à ma propre existence.

Je jette aujourd'hui l'éponge avec une profonde tristesse.

Je n'ai pas les moyens de financer une telle procédure qui m'aurait menée à coup sûr au procès. C'est une injustice pour qui croit que la justice est à portée de tous mais je ne veux pas observer cette triste affaire sous ce prisme.

Non, mon renoncement est bien davantage philosophique en ce sens que je ne crois pas que ma mission d'artiste qui est de donner à voir notre lumière intérieure puisse s'accommoder d'un tel combat. Car dit combat dit gagnant, et perdant. La pire des plaies de notre monde !

Je veux porter la lumière universelle qui nous traverse tous et qui nous unit dans notre humanité. Comment aurais-je pu concilier des polarités si opposées ?

J'ai longuement réfléchi et je n'ai pas trouvé de solution a cette équation impossible.

Alors je CHOISIS de renoncer, le cœur ouvert et sans rancune.
Je n'ai qu'un regret : celui du dialogue qui m'a été refusé.

Si cela avait été rendu possible, je suis certaine que nous aurions pu trouver le moyen de faire briller nos lumières respectives.

Encore plus fort !

A tous ceux que j'ai croisés grâce au Projet Kintsugi, je veux vous dire ma profonde reconnaissance.

Grâce à vous, et pour la première fois de ma vie, j'ai posé mon regard sur l'autre, celui que je croyais différent de moi. Celui à qui je pensais n'avoir rien à offrir et de qui je ne pensais pas pouvoir recevoir quoi que ce soit.
Pour cela et pour tous les incroyables témoignages que j'ai reçus, j'ai une immense gratitude !

Merci aussi à tous ceux qui m'ont soutenue (famille, amis, professionnels) et sans qui tout cela aurait été infiniment plus difficile. J’ai la chance d’être merveilleusement entourée.

Je traverse ce renoncement comme une nouvelle épreuve qui me fera grandir encore. Mais, à l'instar d'un kintsugi, je reviendrai plus forte et rayonnante. Je le sais, j'ai confiance.

De nouvelles aventures m'attendent et je les partagerai avec vous, avec amour !

Je finis sur cette citation de Simone de Beauvoir qui disait :

« Si l'on vit assez longtemps, on voit que toute victoire se change un jour en défaite ».

Je ne mène pas de bataille car je ne veux ni défaite, ni victoire.
Je veux parler de lumière, or nulle lumière ne peut jaillir d'un combat.

C'est ma conviction.

Merci à tous !

A très bientôt.


Je subis actuellement une attaque violente à propos de la légitimité de mon travail. Le cercle de mes intimes sait de quoi il retourne mais je ne souhaite pas ici parler de la teneur de cette incrimination.
Non, je veux parler de lumière, plus que jamais de lumière !

L'épreuve que j'affronte aujourd'hui pourrait me faire aisément basculer du côté obscur, celui de la peur, de la colère ou de la rancœur. Ce sont des sentiments qui m'ont bien entendu traversée dans un premier temps. Ils sont légitimes en de pareilles circonstances et je les ai bien sûr ressentis.
Nul besoin de le nier.
Je l'assume tout comme j'assume la part fragile et ultra-sensible de ma personnalité.

Je ne suis pas un roc !


Affronter la peur

Ainsi, j'aurais pu choisir de renoncer pour retourner au fond de la grotte dans laquelle je me suis terrée pendant tant d'années. Pour moi qui ai longtemps souffert du syndrome de l'imposteur, c'est un peu comme si l'univers venait m'éprouver une ultime fois à propos de ma légitimité. La solution de facilité aurait été de me plier à l'injonction de disparaître, encore une fois. La peur d'affronter la bataille qui peut advenir est si grande que l'envie de fuir m'a traversée, je l'avoue.

Mais c'était avant de retrouver en moi la force immense que j'ai développée depuis quelques années après avoir traversé un long tunnel d'épreuves qui m'a permis de réfléchir au sens profond de mon existence. Ce long cheminement initiatique est devenu une odyssée, mon odyssée. C'est grâce à elle et à tous les éléments qui la composent que j'ai découvert ma véritable mission d'artiste et même ma mission de vie : donner à voir notre lumière intérieure, malgré nos destins parfois si difficiles.

Je peux ainsi affirmer que tous les projets que je développe désormais dans cette quête de lumière sont autant destinés à moi qu'à ceux qui les rejoignent. Parmi ces projets, il en est même un qui est un véritable don de moi, sans visée commerciale, parce que sa genèse est inscrite dans ma chair autant que dans mon âme.

Au cours de mon parcours initiatique et résolument tourné vers la spiritualité, j'ai souvent entendu dire que plus on brille, plus il faut s'attendre à recevoir des attaques. Je crois pouvoir dire que cela se vérifie en effet. Non pas que je considère briller plus que d'autres mais que je diffuse un message qui résonne fortement et se propage de lui-même parce qu'il est porteur d'une vérité universelle qui touche profondément les humains que nous sommes.

Ma mission d’artiste

Aujourd'hui, je parle de résilience, de réparation, de lumière intérieure, de puissance parce que c'est ce que j'ai appris à créer à partir de mes propres coups durs.

Alors oui, ma mission d'artiste s'est récemment incarnée dans une démarche inspirée de la philosophie de la résilience, ce mouvement profond qui traverse nos sociétés occidentales en recherche de lumière qui éclaire nos parcours d'humains.

Cette dernière a éclairé ma vie, comme tant d'autres...

C'est dans l'air du temps !
C'est une lumière dont nous avons tous besoin !


En tant qu'artiste, je veux aider ceux qui me rejoignent à trouver leur propre lumière.
Mais de mon côté, je sais que cette lumière ne m'appartient pas.
En réalité, elle n'appartient à personne car elle est universelle.

D'une certaine façon, je sais gré à cette nouvelle épreuve car elle me prouve, une fois de plus, que si on ne se positionne pas en victime faible mais, au contraire, en véritable acteur de notre destin, nous pouvons tout traverser. Et la magie de cet apprentissage c'est qu'à mesure qu'on l'éprouve, elle devient de plus en plus puissante.

La transmutation de l'épreuve est plus rapide, plus solide.

L'alchimie est plus rapide encore!

La force de mon message

J'essaie de porter ce message avec le plus d'humilité possible car je crois en son importance cruciale dans l'époque que nous traversons. Pour cela je me suis exposée et j’accepte l'idée qu'être attaquée fait en quelque sorte partie du jeu.

Mais je ne suis pas seule, car nous sommes de plus en plus nombreux à nous lancer dans cette quête de lumière. Avec de l'or ou autre chose. Avec de l’art ou tant d’autres démarches.
Nous en avons tous collectivement tellement besoin. Je suis d'ailleurs intimement convaincue que nous ne sommes qu'au début d'une évolution profonde de notre société dans laquelle les individus placeront leur épanouissement personnel au cœur de leurs préoccupations.


Alors oui, les épreuves m'affectent mais plus que jamais, elles me renforcent !
Et lorsqu'elles viennent frapper au cœur de ce qui est désormais ma mission de vie, je peux même dire qu'elles me galvanisent !

J'ai traversé tant de coups durs !
J'en ai transmuté beaucoup !

Et je continuerai, c'est une certitude !
Dans la lumière, loin des peurs en tout genre !

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Corinne HERAUD Corinne HERAUD

Comment les épreuves me galvanisent!

Je subis actuellement une attaque violente à propos de la légitimité de mon travail. Le cercle de mes intimes sait de quoi il retourne mais je ne souhaite pas ici parler de la teneur de cette incrimination.
Non, je veux parler de lumière, plus que jamais de lumière !

L'épreuve que j'affronte aujourd'hui pourrait me faire aisément basculer du côté obscur, celui de la peur…

Je subis actuellement une attaque violente à propos de la légitimité de mon travail. Le cercle de mes intimes sait de quoi il retourne mais je ne souhaite pas ici parler de la teneur de cette incrimination.
Non, je veux parler de lumière, plus que jamais de lumière !

L'épreuve que j'affronte aujourd'hui pourrait me faire aisément basculer du côté obscur, celui de la peur, de la colère ou de la rancœur. Ce sont des sentiments qui m'ont bien entendu traversée dans un premier temps. Ils sont légitimes en de pareilles circonstances et je les ai bien sûr ressentis.
Nul besoin de le nier.
Je l'assume tout comme j'assume la part fragile et ultra-sensible de ma personnalité.

Je ne suis pas un roc !


Affronter la peur

Ainsi, j'aurais pu choisir de renoncer pour retourner au fond de la grotte dans laquelle je me suis terrée pendant tant d'années. Pour moi qui ai longtemps souffert du syndrome de l'imposteur, c'est un peu comme si l'univers venait m'éprouver une ultime fois à propos de ma légitimité. La solution de facilité aurait été de me plier à l'injonction de disparaître, encore une fois. La peur d'affronter la bataille qui peut advenir est si grande que l'envie de fuir m'a traversée, je l'avoue.

Mais c'était avant de retrouver en moi la force immense que j'ai développée depuis quelques années après avoir traversé un long tunnel d'épreuves qui m'a permis de réfléchir au sens profond de mon existence. Ce long cheminement initiatique est devenu une odyssée, mon odyssée. C'est grâce à elle et à tous les éléments qui la composent que j'ai découvert ma véritable mission d'artiste et même ma mission de vie : donner à voir notre lumière intérieure, malgré nos destins parfois si difficiles.

Je peux ainsi affirmer que tous les projets que je développe désormais dans cette quête de lumière sont autant destinés à moi qu'à ceux qui les rejoignent. Parmi ces projets, il en est même un qui est un véritable don de moi, sans visée commerciale, parce que sa genèse est inscrite dans ma chair autant que dans mon âme.

Au cours de mon parcours initiatique et résolument tourné vers la spiritualité, j'ai souvent entendu dire que plus on brille, plus il faut s'attendre à recevoir des attaques. Je crois pouvoir dire que cela se vérifie en effet. Non pas que je considère briller plus que d'autres mais que je diffuse un message qui résonne fortement et se propage de lui-même parce qu'il est porteur d'une vérité universelle qui touche profondément les humains que nous sommes.

Ma mission d’artiste

Aujourd'hui, je parle de résilience, de réparation, de lumière intérieure, de puissance parce que c'est ce que j'ai appris à créer à partir de mes propres coups durs.

Alors oui, ma mission d'artiste s'est récemment incarnée dans une démarche inspirée de la philosophie de la résilience, ce mouvement profond qui traverse nos sociétés occidentales en recherche de lumière qui éclaire nos parcours d'humains.

Cette dernière a éclairé ma vie, comme tant d'autres...

C'est dans l'air du temps !
C'est une lumière dont nous avons tous besoin !


En tant qu'artiste, je veux aider ceux qui me rejoignent à trouver leur propre lumière.
Mais de mon côté, je sais que cette lumière ne m'appartient pas.
En réalité, elle n'appartient à personne car elle est universelle.

D'une certaine façon, je sais gré à cette nouvelle épreuve car elle me prouve, une fois de plus, que si on ne se positionne pas en victime faible mais, au contraire, en véritable acteur de notre destin, nous pouvons tout traverser. Et la magie de cet apprentissage c'est qu'à mesure qu'on l'éprouve, elle devient de plus en plus puissante.

La transmutation de l'épreuve est plus rapide, plus solide.

L'alchimie est plus rapide encore!

La force de mon message

J'essaie de porter ce message avec le plus d'humilité possible car je crois en son importance cruciale dans l'époque que nous traversons. Pour cela je me suis exposée et j’accepte l'idée qu'être attaquée fait en quelque sorte partie du jeu.

Mais je ne suis pas seule, car nous sommes de plus en plus nombreux à nous lancer dans cette quête de lumière. Avec de l'or ou autre chose. Avec de l’art ou tant d’autres démarches.
Nous en avons tous collectivement tellement besoin. Je suis d'ailleurs intimement convaincue que nous ne sommes qu'au début d'une évolution profonde de notre société dans laquelle les individus placeront leur épanouissement personnel au cœur de leurs préoccupations.


Alors oui, les épreuves m'affectent mais plus que jamais, elles me renforcent !
Et lorsqu'elles viennent frapper au cœur de ce qui est désormais ma mission de vie, je peux même dire qu'elles me galvanisent !

J'ai traversé tant de coups durs !
J'en ai transmuté beaucoup !

Et je continuerai, c'est une certitude !
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La puissance de l’or.

Ou comment le kintsugi appliqué à un portrait peut tout changer.

Depuis quelques mois maintenant, je travaille autour de l'idée que l'art du kintsugi peut être appliqué aux portraits.
Comme toute idée de création, elle a surgi de nulle part.
Mais j'étais loin d’imaginer où cela me mènerait…

Ou comment le kintsugi appliqué à un portrait peut tout changer.

Depuis quelques mois maintenant, je travaille autour de l'idée que l'art du kintsugi peut être appliqué aux portraits.

Comme toute idée de création, elle a surgi de nulle part.

Un cadeau du ciel en quelque sorte.

Mais je me plais à penser, comme Elizabeth Guilbert, que les idées survolent l'humanité en attendant qu'un humain s'empare d'elles. Elles sont là quelques instants et libre à nous de leur donner corps, ou pas.

Passés ces quelques instants, elles iront de toute façon voir ailleurs.

C'est d'ailleurs pourquoi, je ne suis pas la première à travailler sur ce concept, loin de là !

Mais parce que c'était sans doute le bon moment pour moi, j'ai choisi de suivre cette intuition et de l'incarner dans la matière.

J'étais loin d’imaginer où cela me mènerait quelques mois plus tard!
Car cette idée créative s'est peu à peu densifiée pour devenir aujourd'hui un projet fort, intense et dont j'ignore encore la portée sur ma vie.
Mais je pressens qu'elle sera immense.

Certains d'entre vous se demandent peut-être ce qu'est le kintsugi.
C'est un art ancestral japonais qui consiste à réparer les faïences brisées en soulignant les zones de failles avec de l'or.
On ne cache rien. Au contraire, on magnifie!
Et ce qui était initialement voué à disparaître devient un objet infiniment plus précieux, plus solide aussi.


Appliqué à la réparation de nos épreuves, le symbole de cet art est puissant.

Un processus lent, des étapes à respecter et, enfin, l’unité retrouvée !

Une alchimie à travers laquelle le plomb finit par se transformer en or.
De la simple idée, je bascule donc aujourd'hui
vers un propos bien plus profond :
ILLUSTRER LA RÉSILIENCE A TRAVERS LE PORTRAIT.


Résilience, donc.
Le mot est posé !

Parce qu'il est à la mode et souvent galvaudé, je sais que ce terme en agace certains.
Tant pis, car je n'en trouve pas de meilleur !

En cherchant la définition du principe de résilience, j'ai réalisé que c'est également une qualité décrite en physique. C'est en effet la valeur caractérisant la résistance au choc d'un métal.
Nous ne sommes bien entendu pas constitués de métal, c'est pourquoi nous n'avons pas la capacité de résister uniquement.
La résilience se caractérise, elle, par la possibilité de surmonter les traumatismes et les épreuves, même les pires, pour retrouver un état d'équilibre et de nouvelles forces.

La tentation de résister sans rien laisser paraître est grande évidemment. C'est d'ailleurs ce à quoi notre société de la performance, du point de marché gagné, du physique parfait, de la carrière exemplaire nous forçait jusque-là.

Fort heureusement, les choses changent aujourd'hui !

La quête de sens qui traverse désormais notre civilisation fait vaciller les totems de la réussite qu'on croyait inébranlables.
Les burn out, les reconversions professionnelles radicales en sont quelques illustrations.

Nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus adhérer à l'idée qu'il faut être parfait. La transparence à propos de la vulnérabilité de notre humanité n'est plus bannie. Elle est même conseillée par de nombreux thérapeutes à travers l'incitation à accepter nos faiblesses.

Forte de cette conviction et parce que j'ai moi aussi vécu ce cheminement, je porte aujourd'hui avec beaucoup de fierté ce projet de portraits à la façon du kintsugi.

Il y quelques jours, un ami des réseaux sociaux (Stéphane) m'a partagé une publication du journal Libération qui traite de la soif de réparation de notre civilisation.
Et c'est bien de cela qu'il s'agit dans ce projet :

Montrer qu'on a pu être brisé (en mille morceaux parfois) mais que l'on peut se réparer et finir par être plus rayonnant, plus puissant lorsque le processus est achevé.

  • Les failles sur lesquelles je pose de l'or sont celles à travers laquelle la lumière de notre âme brille de nouveau.

  • Une démarche qui suppose que le sujet accepte qu'il s’est senti brisé, déchiré mais qu'il est désormais à nouveau rayonnant.

  • Un processus lent qui unifie grâce à la lumière.

  • Un nouveau regard sur soi et sur le monde aussi.

  • Une nouvelle puissance.

  • Une beauté qui transcende les failles, les marques, les cicatrices.

  • Un soin de l’âme…


C'est tout cela que je veux proposer à ceux qui posent devant mon objectif.
Traverser et vivre la résilience!
Un soin ultime pour un regard nouveau et pacifié sur soi-même.

Je ne pourrais pas mieux conclure
qu’en utilisant les mots de Céline Santini
dans son ouvrage
Kintsugi, l’art de la résilience :

« Encore plus beau,
encore plus résistant,
encore plus précieux,
encore... là ! »

J'ajoute néanmoins :

Encore plus puissant !

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Mais où est passée l’aventurière?

Je vais vous raconter l'histoire d'une femme qui a fait des trucs vraiment fous dans sa vie.
Comme par exemple lorsqu'elle est partie faire un reportage sur l'orpaillage clandestin en Amazonie.
Elle avait envie de témoigner de la misère des chercheurs d'or. Alors elle est partie avec son sac à dos et...

Je vais vous raconter l'histoire d'une femme que je connais et que j'admire.
Je l'admire car elle a fait des trucs vraiment fous dans sa vie.
Comme par exemple lorsqu'elle est partie faire un reportage sur l'orpaillage clandestin en Amazonie.

Parce qu'elle avait envie de témoigner de la misère des chercheurs d'or.
Parce qu'elle voulait aussi parler du désastre écologique de l'orpaillage.
Mais plus que tout, parce qu'elle voulait vivre une aventure, une véritable aventure !

Alors elle est partie avec son sac à dos et son matériel photo.
Un contact l'a déposée au fond d'une crique (le nom qu'on donne aux rivières en Guyane). Il l'a laissée là avec pour seule consigne de revenir la chercher au même endroit 7 jours plus tard, à 15h.

Cette femme (un peu dingue) est donc partie en immersion dans un camp d'orpaillage clandestin.
L'orpaillage pratiqué là bas est un enfer, pour les hommes tout autant que pour la nature. Il s'agit de retourner des tonnes de terre et de boue à la recherche de l'or. Souvent quelques grammes et, parfois, une pépite exceptionnelle qui fera la richesse de ceux qui l'ont trouvée.
C'est pour cet or que des hommes et des femmes venus sur Surinam et du Brésil voisins affrontent les pires conditions de vie.
Pour l'espoir de vivre une autre vie...

Pour bien comprendre ce que cette femme a fait, il faut s'imaginer ce qu'est la vie dans la jungle au milieu d'un camp d'orpaillage clandestin.
Pas de pharmacie, pas d'hôpital...
Pas de police ou de pompiers...
Pas de salle de bains, pas de WC...
Pas de chambre, pas de cuisine...
Rien, absolument rien du confort et de la sécurité de nos vies occidentales !
C'est une zone de non droit comme on dit.

Il y a aussi la jungle et ses dangers, les animaux , les insectes, les serpents, la chaleur, l'humidité infernale qui vous colle à la peau.

Mais le vrai danger ne vient pas de la nature mais des hommes.
Ces hommes qui n'ont rien et qui se battent pour survivre. Ils ont tout quitté pour cet eldorado qui n'est qu'enfer. Alors ils boivent et se droguent pour rêver encore à la pépite qui pourrait les sauver cette vie de misère.
Il est là le danger !
A tout moment une querelle peut dégénérer à coup de machette ou de fusil.


Vous l'avez peut-être compris, cette nana un peu dingue, c'était moi, il y a 20 ans.
A cette époque ma force de vie et mes passions étaient si fortes que rien ne m'arrêtait, pas même le danger bien réel
d'une immersion dans un camp d'orpaillage clandestin au milieu de la jungle.
Je n'avais pas peur et je me donnais les moyens de vivre mes rêves.

Mais seulement voilà, la vie confortable est passée par là.
J'ai fait mille choses passionnantes dont la plus belle qui soit, un enfant.
Et au milieu de ces mille choses et de mon rôle de mère, je me suis oubliée, imperceptiblement, année après année.

Me voici donc 20 ans après cette incroyable aventure.
Je suis épuisée, je vais d'exposition en exposition, je travaille sans cesse, je ne vois plus vraiment ma fille grandir, je ne prends pas soin de mon couple...
Une histoire terriblement banale…

J'ai oublié de vivre pour moi et de suivre mes rêves les plus profonds.
J'ai oublié que je suis une aventurière.
Ma flamme intérieure s'est éteinte, petit à petit.

Elle a même failli disparaître pour de bon à cause d'un cancer qui a été à deux doigts de m'emporter.

Mais la maladie s'est invitée pour mon plus grand bonheur !

Bien sûr, je ne dis pas qu'affronter un cancer est une joyeuse rigolade. Non, ce n'est pas joyeux. C'est une épreuve.
Mais cela a tout de même été ma plus grande bénédiction car elle m'a obligée à souffler sur la toute petite braise qui subsistait.

Et le feu a repris !
Ma vie est désormais plus belle que jamais.
Je recommence tout à zéro ou presque.

A un âge ou normalement tout est écrit ou presque, je ne sais pas où elle me mène mais je n'ai plus peur.
Car cette fois je suis armée de l'idée que la vie est belle, follement belle puisque je m'autorise à nouveau à être l'enfant qui explore, qui ose, que l'échec n'effraie plus, qui incarne pleinement les rôles qu'elle s'attribue.

Je suis retournée au grenier pour ouvrir le coffre à souvenirs de mes rêves d'enfant. J'y ai trouvé la baguette magique que j'avais rangée là et je compte bien m'en servir pour déposer un peu (ou beaucoup) de magie dans tout ce que j'entreprends.

Je redeviens l'aventurière et la guerrière que j'ai toujours été !

Et plus je m'ouvre à cette magie de la vie plus je découvre que je ne suis pas seule. Il y a tant d'autres humains qui ont envie de remettre le costume de super héro de leur enfance !
Pour vivre leurs rêves, enfin !!!

Et vous, quels rêves avez vous négligés ?
Avez-vous parfois envie de tout plaquer pour être celui qu vous avez toujours eu envie d'être ?
Quel est votre super pouvoir ?

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Les NFT : un nouveau marché, vraiment ?

Qu'est-ce qui se cache derrière ces NFT ?Quelle est donc cette odeur de souffre qui entoure la question des NFT ?
Depuis quelques mois (et je sais que je ne suis pas la seule), je suis littéralement harcelée sur les réseaux sociaux par d'obscures propositions de mise en vente de mon travail d'artiste via les NFT. Comme nombre d'entre vous, j'ai balayé consciencieusement tout cela d'un revers de main. Je ne suis pas née de la dernière pluie et j'ai appris depuis longtemps à me méfier des trop belles offres ! Mais, parce que je suis curieuse et que j'aime …

Depuis quelques mois (et je sais que je ne suis pas la seule), je suis littéralement harcelée sur les réseaux sociaux par d'obscures propositions de mise en vente de mon travail d'artiste via les NFT. Comme nombre d'entre vous, j'ai balayé consciencieusement tout cela d'un revers de main. Je ne suis pas née de la dernière pluie et j'ai appris depuis longtemps à me méfier des trop belles offres !
Mais, parce que je suis curieuse et que j'aime surtout me faire ma propre opinion sur des sujets parfois très polémiques, j'ai décidé de m'y intéresser. C'est un milieu et une technologie desquels je suis objectivement très éloignée et m'attaquer à ce sujet n'a d'autre ambition que d'y voir un peu plus clair pour me faire un avis aussi objectif que possible.

Alors qu'est-ce qui se cache derrière ces NFT ?
Quelle est donc cette odeur de souffre qui entoure la question des NFT ?

Connaître les termes.

Pour se familiariser avec cet univers, il est important de donner un sens à deux termes essentiels lorsqu'on parle de NFT. La blockchain et les NFT précisément.

Concrètement, la blockchain est un réseau dans lequel les données ne sont pas stockées en un seul endroit, mais réparties sur de nombreux ordinateurs à travers le monde. La blockchain est donc une technologie qui permet de stocker et de transmettre des informations de manière transparente, sécurisée et sans organe central de contrôle, ce qui la rend particulièrement adaptée pour des applications telles que les cryptomonnaies par exemple. Cela rend théoriquement le système résistant à la censure et aux pannes centralisées (c’est d’ailleurs ce qui a prévalu à sa création en 2008 avec la première application concrète d’une blockchain inventée par Satoshi Nakamoto avec le bitcoin.). Par ailleurs, une fois qu'une transaction est enregistrée dans la blockchain, elle ne peut plus être modifiée ou supprimée. C'est ce qui assure l'intégrité et la traçabilité des données.

Les NFT, ou "Non-Fungible Tokens" (jetons non fongibles en français), sont des actifs numériques uniques représentés sur la blockchain. Ils peuvent être achetés ou vendus grâce aux cryptomonnaies. Un NFT n'est à l'origine qu'un certificat d'enregistrement d'une opération sur la blockchain. Ce qui le caractérise principalement c'est qu'il est non fongible. En clair, cela signifie que chaque NFT est unique et ne peut être échangé à l'identique, contrairement aux monnaies courantes ou aux Bitcoins qui sont eux des actifs fongibles. Le très grand intérêt des NFT est donc qu'ils permettent la possession numérique d'un bien. Cela peut être une œuvre d'art numérique , un objet de collection, un élément de jeu vidéo, un algorithme ou même un contrat d'assurance. L'acte de propriété est enregistré sur la blockchain, ce qui assure son unicité, son authenticité et son historique de propriété.

Ces définitions posées, passons au cœur du sujet.
Les NFT ont-ils réellement un intérêt pour les artistes ?

De réelles perspectives...

Tout d'abord, la vente d’œuvres via les NFT concerne en priorité les artistes produisant des œuvres digitales : photographie, vidéo, créations numériques, sculptures 3D, créations du métavers... En effet ces dernières ont davantage vocation à être échangées sur la blockchain via les NFT que des œuvres plus traditionnelles comme les peintures ou les sculptures par exemple. Cette technologie est friande d'animations et de réalités virtuelles rendues possibles par les technologies du numérique. Cela étant, rien n'interdit de monétiser une toile ou un sculpture réelles. Il suffit de trouver acquéreur parmi des usagers qui ont tendance à se tourner vers l'innovation !

L'avantage le plus évident des NFT pour les artistes réside dans la monétisation et la certification de leurs œuvres sans intermédiaire. Grâce à la technologie blockchain, chaque œuvre numérique peut être authentifiée de manière unique, ce qui garantit sa provenance et son unicité. Cette transparence et cette sécurité sont révolutionnaires. En effet, la technologie de la blockchain permet d’estampiller des fichiers numériques d’un marqueur d’authenticité impossible à falsifier.
Les NFT garantissent ainsi la propriété intellectuelle d'une œuvre à l'échelle mondiale, ce qui est tout à fait nouveau.
Évidemment, créer et mettre en vente des NFT a un coût qui peut aller de quelques dollars à plusieurs centaines de dollars, principalement en raison des frais d'inscription et de création sur les blockchains. Cela offre néanmoins aux artistes un contrôle sans précédent sur la distribution et la commercialisation de leur travail, tout en protégeant leurs droits d'auteur.

Mais aussi beaucoup de dérives !

Bien entendu, les NFT ne sont pas que paradis ! Loin s'en faut!
La spéculation intense qui a eu lieu ces dernières années a d'ailleurs contribué à fabriquer une terrible réputation aux NFT. Ce qui n'était à l'origine qu'un certificat d'enregistrement d'une opération avec la blockchain est devenu un produit hyper spéculatif. Le pire a été fait dans le simple but de générer des profits parfois indécents. Si le tout premier NFT a été enregistré en 2014, c'est en 2021 que la marché a littéralement explosé. Pendant deux années folles (2021 et 2022) certains ont réussi ce qu'on peut appeler de très gros coups. A titre d'exemple, Le NFT le plus cher, s'est vendu pour la coquette somme de 91,8 millions de dollars en décembre 2021. Il s'agit de l'œuvre “The Merge” de l'artiste Pak. Un chiffre parmi tant d'autres qui ont donné le tournis à de nombreux artistes qui ont cru entrevoir la possibilité d'un nouveau marché plein de promesses.
Ils sont malheureusement devenus les proies faciles d'un système hautement spéculatif avec des investisseurs crédules tombant dans le piège d'escroqueries bien orchestrées. Ce dévoiement des NFT a bien entendu suscité des inquiétudes légitimes et entaché lourdement la réputation de ce marché si prometteur.

Un enjeu écologique aussi

Mais un autre débat gravite autour du marché des NFT. Celui qui repose sur le fait que les IA génératives comme Midjourney ou Dall E sont venues se nourrir de la masse de fichiers numériques liés aux NFT. Il faut savoir à ce stade que la création d'un NFT nécessite la mise en ligne d'un fichier haute résolution dont les IA génératives ont besoin pour construire leur savoir-faire. Ces derniers sont ainsi devenus une partie de la base de données grâce à laquelle les IA fonctionnent aujourd'hui. Certains diront que la propriété intellectuelle d'une œuvre n'est donc pas réellement garantie par le système NFT sans compter que les artistes ayant créé des NFT n'ont sans doute jamais été informés que leurs fichiers pouvaient être « absorbés » par les IA génératives. Vaste débat!

Quand les IA s'en mêlent

L'empreinte écologique des NFT est également pointée du doigt par les détracteurs des NFT. Il est très difficile à mon niveau d'accéder à des chiffres fiables concernant les émissions de CO2 des blockchains. Il convient néanmoins d'établir une mise en perspective sur ce sujet en les comparant à la consommation énergétique globale du secteur financier international (estimée à plusieurs centaines de térawattheures chaque année). Les plate formes de NFT affirment être désormais sensibles à la question et entreprennent de réduire leurs émissions grâce à l'utilisation de blockchains plus écologiques.


Vers des NFT plus sûrs ?

Vous l'aurez compris se lancer dans la création de NFT demande une certaine connaissance des pièges à éviter et pose également quelques questions. Mais faut-il vraiment jeter le bébé avec l'eau du bain ?
Le marché qui s'était emballé dans un premier temps semble entrer désormais dans une phase de structuration salvatrice. Bien sûr, les chiffres relatifs aux nombre et à la valeur globale des NFT échangés se sont affaissés car le mouvement spéculatif s'est effondré. A l'instar de la finance conventionnelle qui n'a pas disparue avec la crise des subprimes, les NFT (et leur intérêt) n'ont pas disparus avec la fin de l'envolée spéculative des dernières années. On peut même dire que, revenant à la raison, le marché se structure autour de plate formes réellement dédiées aux œuvres d'art avec des projets de croissance plus solides.
C'est le cas de la plate forme française Divenci. Conçue spécifiquement pour les artistes, les collectionneurs et les acteurs du monde de l'art, Divenci est un projet  international et une plate forme qui n'est pas limitée à un marché franco-français.
Son fondateur, Frédéric Steimer nous présente Divenci comme une plate forme d'authentification et de certification permettant aux artistes, aux créateurs quelle que soit leur forme de création ou d'expression, d'utiliser la Blockchain pour certifier à vie l'authenticité et la paternité de la pièce qu'ils ont réalisée ou de leur droit de propriété. Ils peuvent ainsi sécuriser leurs œuvres (physiques et numériques) en les enregistrant et en les traçant. S'ils le souhaitent, ils peuvent également les monétiser, les exposer, les vendre et en gérer les droits (avec des licences d'exploitation par ex.).

Fréséric Steimer nous assure que la vocation de Divenci est de simplifier la création et la gestion de NFT tout en mettant l'accent sur l'éthique et la durabilité. Pour quelques centimes seulement, les artistes français et étrangers peuvent ainsi accéder à cette nouvelle manière de créer et vendre leurs créations, en toute sécurité.

Pour conclure...

Même s'ils concernent plus particulièrement les œuvres numériques (mais pas seulement), les NFT sont à l'évidence une avancée majeure pour le monde de l'art. Les opportunités existent encore, peut-être même plus que jamais dans la mesure où la spéculation folle s'est désormais éteinte. Il convient bien entendu de rester vigilant et de choisir des plate formes sécurisées qui proposent un véritable projet autour de l'échange d’œuvres d'art.
Il reste bien entendu la question plus éthique liée la consommation d'énergie. Même si les plate formes de NFT s'efforcent désormais de réduire leur empreinte carbone, cette problématique nous renvoie à notre responsabilité individuelle. Ainsi, plus que la dénonciation sans nuance, il me semble que la solution devra venir d'une prise de conscience globale couplée à la mise en place d’habitudes vertueuses à l’échelle individuelle. C'est un peu le cas de tous ces sujets liés à l'écologie pour lesquels il s'agit de construire une intelligence globale.

Enfin, pour ce qui concerne le pillage des fichiers par les IA, j'ai dans l'idée que ces dernières n'ont pas attendu la généralisation des NFT pour fabriquer la base de leur « intelligence ». Tous les fichiers qui transitent aujourd'hui sur les Internet, qu'ils soient en haute ou basse définition, ont aussi largement contribué à cela depuis des décennies maintenant. Pour ma part, j'estime que c'est un débat qui est déjà largement dépassé tant les IA ont progressé.

Alors NFT, ou pas NFT ?

Personnellement, cette plongée dans l'univers des NFT m'aura appris que, comme bon nombre de sujets très polémiques, il convient « d'enquêter » un peu avant de pouvoir se faire une opinion. Je perçois désormais que les possibilités existent très certainement. A l'instar des IA qui ont déferlé dans nos vies depuis quelques années, il me semble vain de contester leur existence. C'est un peu le sens de l'histoire des progrès technologiques qui ont marqué l'histoire de l'humanité.
Je ne suis évidement personne pour dire que cela est bien ou mal, simplement j'observe le caractère inéluctable de ces mouvements. Certains les embrassent, parfois naïvement. D'autres les refusent, parfois dogmatiquement... On peut ainsi choisir de rester à l'écart mais on peut également décider de suivre plus ou moins le mouvement. C'est une question de choix personnels.

Mon travail ne se prête pas véritablement à la création de NFT, mais je ne dis pas que je ne choisirai jamais de jouer dans cette nouvelle cour de (ré)création, pour le plaisir d’expérimenter car, vous savez quoi ? J'adore ça !

Et de votre côté, que pensez-vous des NFT ?
Peut-être avez-vous déjà tenté l'expérience ?
Êtes-vous tenté ou au contraire totalement réfractaire ?


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Corinne HERAUD Corinne HERAUD

Mon mari n’aime pas!

Il y a quelques jours, après avoir posté sur Instagram une vidéo qui montre la création d'une œuvre, une femme est venue en message privé pour me demander si la pièce en question était à vendre.
Deux heures plus tard, elle m'envoie un message pour me dire qu'elle ne l’achètera pas car...
son mari n'aime pas!
En tant qu'artiste, il m'est souvent arrivé d'être confrontée à ces situations dans lesquelles le conjoint s'oppose à l'achat.
Pour décrypter cette anecdote, je pourrais ici vous proposer la litanie des femmes asservies au bon vouloir de leur mari ou compagnon. C'est une chose qui existe et que j'observe malheureusement très fréquemment autour de moi.
Mais je ne viens pas vous servir ce laïus lénifiant sur les rapports hommes / femmes. Ce serait selon moi très réducteur car…

Il y a quelques jours, après avoir posté sur Instagram une vidéo qui montre la création d'une œuvre (les fameux #workinprogress), une femme est venue en message privé pour me demander si la pièce en question était à vendre. Il se trouve qu'elle l'était. La personne me demande donc le prix et quelques détails techniques. Elle me fait comprendre qu'elle a un coup de cœur mais me demande aussi un petit temps de réflexion.
Deux heures plus tard, elle m'envoie un message pour me dire qu'elle ne l’achètera pas car... son mari n'aime pas.

Aucune surprise, malheureusement. En tant qu'artiste, il m'est (trop) souvent arrivé d'être confrontée à ces situations dans lesquelles le conjoint s'oppose à l'achat (*). Je l'observe d'autant plus que cela vient justement se confronter à ma mission d'artiste qui me pousse à donner la parole aux empêchées.
Belle ironie, n'est-ce pas ?

Pour décrypter cette anecdote, je pourrais ici vous proposer la litanie des femmes asservies au bon vouloir de leur mari ou compagnon. C'est une chose qui existe et que j'observe malheureusement très fréquemment autour de moi. Les femmes ont parfois et encore aujourd'hui bien du mal à imposer leurs choix au sein de leur couple. C'est un fait, une triste constatation.
Mais je ne viens pas vous servir ce laïus lénifiant sur les rapports hommes / femmes. Ce serait selon moi très réducteur car ce qui se joue là dépasse très largement la question d'un patriarcat ancestral étouffant la volonté des femmes. Il s'agit en réalité de notre capacité à prendre notre place, à revendiquer nos aspirations, nos croyances et nos goûts, que l'on soit un homme ou femme.


La peur de déplaire
Parce que nous sommes en recherche désespérée depuis notre plus tendre enfance de l'affection de nos proches, que nous nous nourrissons du regard bienveillant des autres, notre plus grande peur n'est autre que de déplaire.
Qui n'a pas déjà ressenti une telle difficulté à dire non qu'il a fini par s'adapter à une situation inconfortable ?
Qui n'a jamais renoncé par peur de froisser l'autre ?
Qui n'a jamais dit oui alors qu'il avait une envie folle de hurler « NON ! » ?

Je l'ai fait tant de fois, à commencer dans mon enfance pour plaire à un père qui ne me voyait pas et dont je voulais à tout prix capter l'attention. Je suis allée à jusqu'à me faire couper les cheveux courts pour répondre à sa déception de ne pas avoir eu de garçon ! C'est fou quand j'y pense!
Et ce qui est encore plus fou, c'est que de façon tout à fait inconsciente, j'ai reproduit ce genre de contorsions tout au long de ma vie.
Le besoin de plaire aux autres avant de me plaire à moi-même !

La peur de déplaire est le pire coach de vie
Et bien voyez-vous, je pense que cela a été ma plus grande malédiction !
Je pense même que c'est une malédiction que nous sommes nombreux à subir.
A force de renoncer à nos aspirations profondes et à nos envies véritables, nous-nous infligeons une vie qui finit par nous abîmer. Se forcer à être le gendre parfait, la mère de famille aimante, l'employé performant, le patron exemplaire, l'étudiant en médecine qui suit les traces de ses parents alors qu'il rêve de tout autre chose... Vous connaissez, n'est-ce pas ?

Nous acceptons tout cela car derrière cette peur de déplaire se cache en réalité le grand enjeu de nos vies, LA TERREUR ULTIME, celle de NE PAS ÊTRE AIMÉ.
Elle est bien pire que que celle de la mort car elle nous empêche littéralement de vivre notre plus belle histoire en nous écartant de notre joie d'entreprendre et d'expérimenter. A terme, ce processus insidieux nous confronte même très possiblement à une remise en question difficile, parfois que la vie impose : burn-out, dépression, maladie grave...

C'est ce que j'ai vécu il y a presque cinq ans après des années passées à m'acharner à être toujours parfaite aux yeux du monde. Lorsque le médecin m'a annoncé son diagnostic, je me souviens d'ailleurs très bien avoir ressenti une chose très paradoxale : un sentiment de soulagement. Comment cela peut-il être possible au moment ou on vous annonce un cancer ?

C'est très simple : j'étais épuisée à jouer ce rôle dans lequel je perdais pied. J'avais un besoin désespéré de rejoindre une rive sur laquelle j'allais enfin pouvoir me reposer et tant pis si cette rive devait prendre la forme d'un lit d'hôpital. Je sais que cela peut paraître fou, j'ai d'ailleurs du mal à l'avouer aujourd’hui, mais j'ai la certitude que je ne suis pas la seule à avoir vécu une telle bizarrerie.

Ma plus belle vie
Cette histoire qui est à présent derrière moi m'a offert le plus beau des cadeaux en me donnant l'occasion de renouer avec moi-même et ma joie de vivre. Avec elle s'est désormais installé le besoin de me plaire avant de plaire aux autres !
Au prix d'une introspection de plusieurs années (parfois très douloureuse), je m'autorise enfin à dire non quelquefois et surtout à suivre ma petite voix intérieure. J'ai désormais bien appris ma leçon et j'accepte que déplaire ou décevoir peut faire partie du jeu. Je sais que ce sera peut-être la conséquence des changements que j'opère. C'est ainsi.
J'ose m'affirmer, j'ose sortir de ma grotte, j'ose l'authenticité.
Plus jamais je ne braderai mes envies et ma joie au plus offrant !

Mieux servir notre vie
Mais ne nous trompons pas ! Il ne s'agit pas de déplaire pour déplaire et d'entrer en confrontation systématique. Non, il s'agit seulement d'accepter de mieux servir notre vie pour prendre notre place légitime.

Et pour cela, nul besoin d'écraser l'autre. Il suffit de s'aimer soi-même. C'est d'ailleurs selon moi la garantie que les autres nous aimeront. Cet amour dont nous avons tant besoin et que nous avons peur de perdre est en fait caché au fond de nous. N'ayons plus peur de nous l'offrir plutôt que de l'attendre (l'exiger parfois) des autres au prix de contorsions improbables et douloureuses.

Comment faire, me direz-vous ?
C'est en fait un jeu d'enfant au sens propre du terme : il suffit d'aller vers ce qui nous met profondément en joie en nous écoutant, en nous autorisant à être nous-même, en osant tout simplement faire ce qui nous fait vibrer.

Quel bonheur de retrouver le goût d'oser, d'entreprendre sans angoisses superflues, d'être à nouveau fier de soi sans plus jamais avoir peur de perdre l'estime des autres puisque nous avons gagné celle qui compte le plus :
LA NÔTRE !

Alors oui, cela demande quand-même du courage car certains, effrayés par ce que nous devenons, pourraient nous tourner le dos et ne plus nous aimer. Mais combien d'autres entreraient en connexion avec nous ?

Combien s'autoriseraient à vivre enfin leur plus belle vie en suivant cette simple prescription ?
Combien de femmes pourraient s'offrir l'œuvre d'art qu'elles aiment en se foutant de ce qu'en pense leur mari ?


Ça vous dit de voir ce que ça fait de suivre sa joie ?
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(*) Je tiens à préciser que je ne suis pas dupe du fait qu'il s'agit peut-être d'une façon de ne pas dire qu'on aime pas assez l’œuvre ou que les moyens nous manquent.

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Corinne HERAUD Corinne HERAUD

Je veux gagner (bien) ma vie!

L'image romantique de l'artiste affamé, vivant dans une mansarde crasseuse, luttant pour sa passion et condamné à la pauvreté, est profondément enracinée dans notre culture. De nombreuses icônes de l'histoire de l'art viennent d'ailleurs confirmer cette notion que créativité et misère semblent aller de pair.
Tout naturellement, j'ai moi aussi adopté pendant des années cette posture sans la remettre en question. Sous prétexte que j'exerce ma passion et parce que je suis comme nous tous imprégnée de ces images d’Épinal…

Les artistes sont-ils vraiment condamnés à être pauvres ?

S'il est une profession dans laquelle il est fréquent de rencontrer des gens qui ont du mal à « joindre les deux bouts », c'est bien celle d'artiste. Pire, dans notre inconscient collectif, la pauvreté fait même partie des attributs de ces derniers. L'image romantique de l'artiste affamé, vivant dans une mansarde crasseuse, luttant pour sa passion et condamné à la pauvreté, est profondément enracinée dans notre culture. De nombreuses icônes de l'histoire de l'art viennent d'ailleurs confirmer cette notion que créativité et misère semblent aller de pair.

Tout naturellement, j'ai moi aussi adopté pendant des années cette posture sans la remettre en question. Sous prétexte que j'exerce ma passion et parce que je suis comme nous tous imprégnée de ces images d’Épinal mais aussi de dogmes judéo-chrétiens (le plaisir à un prix), j'ai tout naturellement accepté de galérer comme on dit.

Mais qui a donc décidé qu'être artiste rime avec pauvreté ?
Pour comprendre cette situation, il est essentiel de remonter dans le temps. Pendant des siècles, les créateurs ont souvent été considérés comme des artisans travaillant sur commande pour des clients fortunés. Même s'ils côtoyaient les plus grands de ce monde, les artistes gardaient un statut social généralement bas et leur rémunération était souvent insuffisante pour maintenir un niveau de vie confortable. De plus, même célèbres et en dépit de leur immense talent, certains ont connu des périodes de grande précarité. Ces exemples ont indéniablement contribué à cette idée que l'artiste devrait être condamné à une vie de pauvreté tout en étant dépendant du bon vouloir des puissants.

Rompre le sort
Ce constat historique et culturel posé, sommes-nous pour autant voués à courber l'échine sans espoir de faire évoluer notre condition ?
J'ai pour ma part décidé de renverser la vapeur pour exercer un métier qui me passionne tout en gagnant ma vie. Et lorsque je parle de gagner ma vie, je parle de gagner bien ma vie.
Exit les calculs savants pour pouvoir payer le loyer, les factures et acheter un matériel onéreux et nécessaire à ma création !
Je veux voir grand, je veux pouvoir travailler dans de bonnes conditions, voyager, m'offrir de belles formations, coachings...
Bref, je veux pouvoir être artiste ET vivre dignement. Tout simplement.
Nous ne sommes pas condamnés !
Je ne suis pas condamnée !

Les artistes sont des entrepreneurs comme les autres
Et si nous cessions d'attendre que la société reconnaisse l'utilité des artistes et que nous prenions notre destin en main ?
J'entends souvent des acteurs de notre secteur dire que l’État ne fait assez, qu'il devrait y avoir plus d'aides. Très bien, pourquoi pas, mais cela ne doit pas nous dégager de notre responsabilité. Je crois en effet que nous devons devenir des entrepreneurs à part entière car nous sommes des acteurs économiques comme les autres. Nous vendons notre art à des clients, c'est aussi simple que cela !
Cette posture nécessite bien entendu de désacraliser la chose artistique. Car soyons honnêtes, même si notre apport au monde est important, il n'a rien de si éthéré qu'il ne soit pas possible de parler d'argent à son propos. D'ailleurs les stars contemporaines comme Koons, Murakami ou Hirst en font la parfaite démonstration. Certains diront que ce n'est plus de l'art mais mon propos n'est pas là. Quoi qu'on pense d'eux, ils sont la preuve qu'art et argent peuvent faire bon ménage, très bon ménage même.

Je suis responsable !
L'histoire des artistes est donc celle d'une grande dépendance vis à vis des puissants d'autrefois, et aujourd'hui des institutions, galeries ou organisateurs de salon.
Mais nous pouvons décider, je décide que je ne suis plus subordonnée à qui que ce soit. Parfois je collabore avec des galeries mais je reste maître de mon art car j'ai le pouvoir de le promouvoir et le vendre par moi-même.
Et j'ai beaucoup de chance car je bénéficie pour cela d'outils modernes qui facilitent la vie. Je veux bien entendu parler d'Internet et des réseaux sociaux qui ont considérablement augmenté notre capacité à impacter le monde avec notre travail. Ces derniers ont parfois mauvaise presse mais ils sont des outils incroyables dont il convient de se servir. Et pour cela, nul besoin de se vautrer dans une marée exhibitionniste, certainement pas. Il s'agit juste d'user des possibilités offertes avec intelligence et professionnalisme.
Notre marché s'est donc incroyablement élargi en nous permet d'atteindre des clients à l'autre bout du monde.Quel incroyable aubaine ! Pourquoi s'en priver ?

Alors, évidemment, cela suppose que je dois sortir de la posture d'artiste maudit pour endosser le costume, le tailleur devrais-je dire, d'entrepreneure responsable. Fini la procrastination, fini l'administratif et la compta mis de coté sous prétexte que je suis artiste et que je n'y connais rien ! Je m'empare de ces taches rébarbatives comme tout autre entrepreneur. J'embrasse aussi pleinement l'idée que je peux communiquer et utiliser des outils de marketing sans me compromettre.

Oser parler d'argent
Je décide aujourd'hui de devenir une entrepreneure responsable. Responsable de mon activé et de mon message d'artiste. C'est un engament qui me demande d'être pleinement dévouée à mon métier mais surtout de ne plus avoir peur de parler d'argent.
Car l'argent quoi qu'on en pense, et jusqu'à preuve du contraire, reste le maître du jeu en ce bas monde. Pourquoi m'interdirais-je de prendre ma place pour bénéficier des richesse qu'il offre dans la grande pièce de théâtre qu'est la vie ?

Il y a quelques semaines je regardais une vidéo sur Instagram qui disait « et si tu laissais tes œuvres être achetées ? ». Ce que l'auteur de la vidéo évoque là est très subtil. Cela à avoir avec une énergie qu'on développe ou pas dans notre métier et autour de nos œuvres. Il a bien entendu reçu la volée de bois vert de circonstance de la part de ceux qui pensent que ce n'est pas si facile. Rien d'étonnant car les artistes sont si nombreux à porter de façon inconsciente la croyance qu'ils ne sont pas en capacité de vivre décemment de leur art que leur façon d'être et agir les empêche d'accéder à l'abondance.
Nous pouvons nous raconter tout un tas d'histoires sur la connexion au Divin lorsque nous créons (je le crois profondément) mais sorti de l'atelier, notre travail doit être honoré d’une énergie conquérante pour être reçu par le monde. Et, quoi qu'on en pense, cette énergie transite par les choses bassement terrestres que sont l'argent et le marketing.

Forte de cette conviction qui balaie l’encombrant héritage de l’artiste maudit j’aborde donc une nouvelle ère dans ma vie. C'est un apprentissage difficile et exigeant qui me demande de sortir de la fameuse zone de confort. Mais c'est le prix à payer si je veux m’extraire d'un schéma qui ne me convient plus. J'ai compris que je ne peux pas continuer à faire les mêmes choses qui produiront immanquablement les mêmes effets.
« La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent ».  Merci Einstein !

Rien ne me garantit de réussir si ce n'est mon envie d'essayer, dans la joie retrouvée de la création après des années difficiles mais surtout dans la croyance que rien ne m'est interdit, y compris de réussir une belle vie d'artiste !
Tant d'autres l'ont fait, pourquoi pas moi ?
Pourquoi pas vous ?

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Je suis une copieuse!

Le public m'a souvent fait part de ce que mon travail évoque tel artiste ou tel univers. Je suis parfois interloquée mais la plupart du temps je trouve cela très judicieux. Parfois même, c'est tout à fait revendiqué de ma part. Ainsi on me disait récemment que ma série des Dryades évoque l'univers des préraphaélites. Et bien vous savez quoi, c'est le plus grand des compliments que l'on puisse me faire ! Car oui, je m'inspire très ouvertement des artistes comme…

Je suis une copieuse.
Mais ce n'est pas si grave car tous les artistes sont des copieurs !

Dit ainsi, ce propos peut paraître choquant. J'avoue cependant bien volontiers mon envie de secouer un peu le cocotier à propos de cette rengaine lancinante que j'entends régulièrement depuis que je fréquente le milieu artistique. En effet pas un salon sans percevoir dans une conversation « c'est une copie de un-tel », « c'est la même chose que cet artiste hyper connu, mince je ne me souviens plus de son nom, mais tu vois de qui je parle ?... ». Je suis certaine que vous avez déjà entendu de tels propos, souvent peut-être même !

Copie n'est pas plagiat
Entendons-nous bien, je ne parle pas de plagiat, ni bien évidemment de contrefaçon. Ces pratiques sont à bannir car elles sont « l’œuvre » d'escrocs qui se déshonorent.
Je veux évoquer ici les univers artistiques ressemblant à ceux d'autres artistes contemporains ou entrés dans l'histoire de l'art.

Pour ma part, le public m'a souvent fait part de ce que mon travail évoque tel artiste ou tel univers. Je suis parfois interloquée mais la plupart du temps je trouve cela très judicieux. Parfois même, c'est tout à fait revendiqué de ma part. Ainsi on me disait récemment que ma série des Dryades évoque l'univers des préraphaélites. Et bien vous savez quoi, c'est le plus grand des compliments que l'on puisse me faire ! Car oui, je m'inspire très ouvertement des artistes comme Waterhouse ou Rossetti  et d'autres encore qui eux-mêmes se sont inspirés de ce mouvement artistique anglais du XIXème siècle.

C'est l'histoire de l'art
Alors vous me voyez sans doute venir, ce que certains esprits réducteurs pourraient associer à de la copie pure et simple n'est autre que le mouvement de l'histoire l'art. Il n'y aurait jamais eu de mouvement artistique si les artistes s'étaient interdit d'être inspirés par d'autres. D'ailleurs la plupart des mouvements modernes ont été lancés et structurés par des groupes d'artistes que leur sensibilité et envies réunissaient. Les idées des uns étaient nourries par d'autres dans un cercle vertueux qui à permis à tant de chefs d’œuvre d'être crées.

Qui peut prétendre aujourd'hui créer sans influence ?
Il est évident que certains artistes contemporains parviennent à créer des œuvres réellement innovantes. Mais, si on prend la peine d'interroger ces mêmes artistes, on découvre de façon certaine que leur imaginaire et leur culture artistique ont été nourries par un nombre incalculable d'influences, parfois même très classiques. Le Caravage, la peinture flamande sont, entre autres, un socle solide sur lequel tant d'artistes aux expressions très contemporaines s'appuient.

Faudrait-il tous les censurer ?
Faudrait-il que je range mon matériel et que je déserte mon atelier ?
Il faut avoir l’honnêteté intellectuelle de reconnaître que nous sommes tous sous influence. C'est ainsi que nous grandissons en copiant les gestes de nos parents pour apprendre à marcher, en essayant de reproduire les sons qu'ils émettent pour acquérir la parole. Nous sommes des êtres profondément sociaux. Nous évoluons au contact de l'autre et grâce à toutes les interactions dans lesquelles nous sommes impliqués.

Le jugement
Dans cette rengaine désagréable que je souhaite mettre au tapis aujourd'hui, je n'oublie pas la petite musique de notre juge intérieur qui, pour se rassurer, aime tant clouer l'autre au pilori. Mais que savons-nous réellement des coulisses de l'atelier, de ce qui se joue dans l'intimité de la création de celui qu'on prétend pouvoir juger?

La réponse est simple : Rien !

La création est un espace si personnel, si mystérieux qu'il me paraît bien orgueilleux de condamner qui que ce soit. Je l'ai fait, bien des fois. Aujourd'hui encore, je suis parfois tentée mais lorsque que cela advient, je reviens à ma propre pratique, à mon intériorité et à ma vérité en reconnaissant à l'autre qu'il est tout aussi légitime que moi. Ni plus, ni moins ! Car toute pratique est digne d'être.

Admettre que je copie aussi
J'ai la conviction que juger l'autre, c'est se juger soi. Ainsi, sur le sujet qui nous occupe, celui qui juge du haut de ses certitudes est souvent celui qui n'a pas admis sa propre part de copieur. Celui qui n'est pas tout à fait au clair avec l'idée qu'il s'est un jour inspiré directement du concept ou de la technique d'un autre.

En réponse à cela, je propose de méditer sur ce qui nous habite profondément en considérant que ce qui se joue-là n'est autre que la peur du regard de l'autre. La peur que le jugement que nous portons sur l'autre nous soit précisément administré.

A nous tous, je dis : libérons-nous de cette angoisse pour revenir à une créativité inspirée ET libre dans laquelle nous trouverons notre plein potentiel d'artiste !
Et à tous ceux qui jugent sans rien faire, je dis : allez-y , faites! Et je ne serai pas là pour vous juger mais pour vous encourager !

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Corinne HERAUD Corinne HERAUD

La créativité, c’est la vie!

Le formatage social et éducationnel nous prive insidieusement de notre créativité. Il est d'ailleurs terrible de constater que tout cela se fait sans même qu'on s'en rende compte.
Et vous savez pourquoi ? Parce que tout le monde s'en fout !
Nous sommes si nombreux à ne pas avoir véritablement réalisé à quel point notre créativité est un trésor, que…

Je suis née avec la créativité chevillée au corps et vous savez quoi, vous aussi !
A l'âge où tout est apprentissage, c'est la créativité qui vous a permis de développer des trésors d’imagination pour trouver les solutions aux défis multiples de l'enfance. Même si vous n'en gardez aucun souvenir, ces années ont été celles pendant lesquelles vous avez expérimenté votre expression propre, en toute liberté. Les essais de marche périlleux mais constamment réitérés, les mains dans la peinture ou la boue, les improbables expérimentations à base de purée de carottes ou d'épinards...
On n'est pas sérieux quand on a 3 ans !


La nostalgie d'un temps révolu
Pour ma part, je n'ai plus accès aux souvenirs de cette toute petite enfance, mais fort heureusement, je garde ceux d'un âge un peu plus avancé pendant lequel le pur plaisir créatif existe encore même s'il commence à être contraint : les longs après-midis passés seule dans ma chambre à dessiner, lire, rêver, écrire des poèmes, imaginer mille histoires plus rocambolesques les unes que les autres, les vacances chez ma grand-mère à la campagne et pendant lesquelles, loin du regard des adultes, je construisais des barrages sur le petit ruisseau qui serpentait au pied de la colline.
Vous avez à coup sûr ce même genre de souvenirs merveilleux de votre enfance. Vous les invoquez souvent avec la nostalgie d'un temps révolu, n'est-ce pas ?

Vient ensuite l'adolescence et ses affligeantes difficultés existentielles. Préoccupés par le jeu social dans lequel il faut trouver sa place, il n'y a plus d'espace à offrir à notre liberté d’être et de créer. Le regard de l'autre et de notre éducation pèse bien trop fort !

Tout le monde s'en fout
C'est ainsi que le formatage social et éducationnel nous prive insidieusement de notre créativité. Il est d'ailleurs terrible de constater que tout cela se fait sans même qu'on s'en rende compte. Et vous savez pourquoi ? Parce que tout le monde s'en fout !
Nous sommes si nombreux à ne pas avoir véritablement réalisé à quel point notre créativité est un trésor, que nous abandonnons cette merveilleuse capacité sur le bord du chemin, sans même réaliser ce que nous laissons derrière nous : notre liberté d'être !

Le pouvoir de la créativité
Une amie m'a récemment conseillé la lecture du livre d'Elizabeth Gilbert « Comme par magie » qui traite de la créativité. Je la remercie (Agnès, si tu passes par là...) car cet ouvrage est merveilleusement rafraîchissant. C'est bien simple, je pense qu'il devrait être prescrit par tous les médecins soucieux d'aider leurs patients en mal de vivre !
Tu y vas un peu fort me direz-vous, mais j'insiste car au fil des pages, j'ai pu constater à quel point notre créativité est précieuse et qu'il faut apprendre à en prendre soin chaque jour.
Que l'on soit artiste, professeur des écoles, astrophysicien ou même salarié dans un emploi à priori peu propice à déployer sa créativité, peu importe ! Car cette disposition est davantage liée à notre état d'esprit général qu'à une carrière. Elle impacte notre vie intime et notre positionnement face aux enjeux du quotidien, qu'ils soient professionnels ou non.
Vous pensez sans doute que c'est une évidence pour moi qui suis artiste, et bien pas du tout ! Évidemment je l'utilise intensément dans mon travail mais j'ai longtemps entretenu une relation plutôt conflictuelle avec elle. Tantôt mon amie lorsque l'inspiration était là, tantôt ma pire ennemie lorsqu'elle m'abandonnait. Sachant qu'elle m'a quittée pendant plus de deux années, je peux dire que je l'ai réellement maudite.
Mais c'est en réalité autre chose qui s'est joué pendant ces deux années difficiles. Je n'avais pas perdu la flamme de la création mais la flamme de ma vie tout court.

Retrouver sa créativité et la joie de vivre
Car oui, je suis désormais convaincue que la créativité est davantage liée à notre joie de vivre qu'à tout autre chose. S'autoriser à écouter nos envies profondes pour être qui nous sommes vraiment. Il ne s'agit certainement pas de tout plaquer pour devenir écrivain, apiculteur ou acrobate. Elizabeth Gilbert nous met d'ailleurs en garde contre cette idée. Car confrontés à la pression du résultat (il faut désormais vivre de votre passion), la créativité risque bien de prendre ses jambes à son cou et vous abandonner sur le bord du trottoir comme vous l'avez fait avec elle des années auparavant.
Non, non, la créativité n'est pas un métier, c'est un trésor dont il faut prendre soin en lui laissant, consciemment et chaque jour, une place dans votre vie qu'elle soit professionnelle ou intime.

Alors comment faire, me direz-vous ?
Vous avez, c'est une certitude, si ce n'est une passion, un intérêt. Les timbres, le trec à cheval, la poterie, la cartomancie, la physique quantique, le tricot, que sais-je encore ? Peu importe, remettez cette envie sur le devant de la scène de votre vie. Accordez-lui de l'importance, occupez-vous d'elle chaque jour, ne serait-ce que quelques minutes. Mettez-la à votre menu quotidien. Vous mangez sainement, peut-être même faites-vous du sport pour prendre soin de vous, alors prenez soin de votre créativité pour embellir votre existence !

Parce que vous l'autorisez à entrer dans votre vie à travers une activité que vous aimez profondément, la créativité met de la couleur à votre quotidien et vous offre cet espace merveilleux dans lequel votre âme et votre être entrent en résonance.

S’offrir la créativité en cadeau
Offrez-vous ce cadeau et votre vie sera plus belle, c'est une certitude.
Ôtez votre cape d'invisibilité et devenez qui vous êtes vraiment ne serait-ce que quelques minutes dans votre journée. Sans peur du regard et du jugement de l'autre. Essayez, plantez-vous, essayez encore, ce n'est qu'un jeu, rien n'est grave ! Écrivez le roman que vous avez toujours rêvé d'écrire et tant pis s'il n'est jamais publié. Faites-le avant tout pour vous et rien que pour vous. Créez, inventez, dansez !
Il est fort à parier que la vie vous le rendra au centuple car vous aurez initié une réaction en chaîne qui impactera toutes les sphères de votre vie.

On n'est pas sérieux quand on a cinquante ans.
C'est mon nouvel adage car la vie est si courte que je me sens la responsabilité de lui donner ses plus belles couleurs.
Et vous, oserez-vous vous ne pas être sérieux, ne serait-ce que quelques heures par mois ? Aurez-vous le lâcher-prise indispensable pour donner jour aux trésors qui sont cachés en vous ? Car oui, il vous faudra de l'audace pour enchaîner les premiers pas du tango que vous-vous êtes promis de danser un jour, de la détermination pour affronter une toile blanche mais surtout la furieuse envie de rompre avec la peur d'échouer. C'est à cet endroit seulement que vous serez pleinement vous-même. C’est aussi de cet endroit que les plus belles œuvres de vos vies pourraient bien jaillir, apportant avec elles la joie et le frisson d’être profondément vivant.

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Le mystère du féminin sacré

Le Féminin Sacré est une notion à la mode depuis de nombreuses années. Mais qu'est-ce que le Féminin sacré ? Seriez-vous capable de le définir en quelques mots ? Le Féminin Sacré est avant tout une pratique spirituelle qui propose aux femmes de renouer avec leur part sensible mais refoulée depuis des millénaires.
C'est un concept profondément enraciné…

Le Féminin Sacré est une notion à la mode depuis de nombreuses années. Mais qu'est-ce que le Féminin sacré ? Seriez-vous capable de le définir en quelques mots ?
Le Féminin Sacré est avant tout une pratique spirituelle qui propose aux femmes de renouer avec leur part sensible mais refoulée depuis des millénaires.
C'est un concept profondément enraciné dans l'histoire de l'humanité, remontant à des époques anciennes où les panthéons (hindou, égyptien, grec...) faisaient la part belle aux déesses. Les femmes étaient alors souvent considérées comme détentrices de la sagesse spirituelle. Aujourd'hui, cette notion revient sur le devant de la scène, portée par de nombreux mouvements spirituels et ésotériques.
Mais le Féminin sacré charrie avec lui tant de fantasmes et agrège désormais tant de formes qu'il est bien difficile d'y voir clair.

Alors, qu'est-ce qui explique cet engouement pour le Féminin Sacré ?
Quels peuvent être ses apports dans nos sociétés contemporaines ?

Cette recherche du Féminin Sacré est souvent accompagnée d'éléments ésotériques qui attirent certains mais qui en inquiètent d'autres. Les pratiques telles que la méditation, les cercles de femmes, l'astrologie, la divination et la communication avec des entités spirituelles s’agrègent à cette quête. Pour certains, ces éléments ajoutent une dimension profonde et significative à leur vie, tandis que pour d'autres, ils peuvent sembler mystérieux, irrationnels, voire dangereux.

Enjeux extrémismes : la face obscure du Féminin Sacré
A l'instar de nombreux mouvements spirituels, le Féminin Sacré n'est pas à l'abri des enjeux sectaires et des dérives extrémistes. L'aspect mystique et ésotérique du Féminin Sacré peut inciter à s'engager dans des groupes qui prônent une vision dogmatique du Féminin Sacré. Ces organisations aux croyances et aux pratiques radicales excluent ceux qui ne partagent pas leurs convictions, créant ainsi des divisions et des tensions.
Certains voudraient ainsi le réduire à quelque mouvement féministe radical et obscur mais, même s’il ne s’agit pas de nier cette tendance (nous connaissons tous les dangers des dérives sectaires), il est important de ne pas cantonner la cause du Féminin Sacré à un énième combat entre les hommes et les femmes.

Se connecter au féminin sacré
On ne peut pas s'étonner que le Féminin Sacré puisse donner lieu à certaines dérives tant il est difficile d'expérimenter la puissance des qualités féminines dans une société qui prône l'action et la performance comme maîtres étalons de la réussite. Le Féminin y est souvent cantonné à une simple féminité elle-même réduite à des notions de faiblesse et d'esthétisme superficiel. C'est ce qui à fait le lit d'un patriarcat puissant (le mot est lâché!) dont la domination opère depuis des milliers d'années. C'est donc un véritable défi pour celle qui souhaite laisser place à l'intuition, la compassion, la créativité, la connexion à la nature et au vivant pour éclairer sa vie et ses choix, y compris professionnels.
Pour les femmes, le Féminin Sacré a donc pour ambition d'aider à renforcer l'estime de soi, favoriser l'autonomie et la confiance et ainsi de promouvoir une connexion plus profonde avec leur être intérieur. C'est aussi une source d'inspiration pour l'expression créative et la réalisation de leur plein potentiel. Mais je vois également dans cette quête une autre grande, très grande ambition : rétablir un certain équilibre entre le féminin et le masculin.

Le Féminin Sacré pour tous où la réconciliation des sexes
Si le Féminin Sacré permet aux femmes de se (re)connecter à une part empêchée d’elles-mêmes, il offre également une très belle opportunité de développement personnel aux hommes. Car oui, le Féminin Sacré ne concerne pas que les femmes ! Pour les hommes, la connexion au Féminin Sacré (présent aussi en eux-mêmes), contribue à les libérer des pressions sociales qui les poussent à adopter les comportements stéréotypés de la performance, de la compétition, de la rationalité et de la conquête. Ils bénéficient ainsi d'une plus grande conscience émotionnelle et spirituelle qui participe à faire émerger d'autres critères de réussite personnelle et professionnelle.
L'exploration du Féminin Sacré contribue également à une meilleure compréhension des expériences et des défis auxquels sont confrontées les femmes, favorisant ainsi une compréhension mutuelle accrue et des relations plus saines entre hommes et femmes.

Vers l’équilibre ?
Le Féminin Sacré nous encourage donc tous, hommes et femmes, à inventer une autre voie, à répondre à notre désir de transcendance dans une société gagnée par la perte de sens.

Vous l'aurez compris, le Féminin Sacré est bien plus qu'une idée abstraite. C'est une énergie puissante qui peut enrichir nos vies et élever notre créativité vers de nouveaux sommets. En réintégrant le Féminin Sacré dans nos vies personnelles et professionnelles, nous pouvons rétablir l'équilibre en nous. C'est aussi l'opportunité de trouver une forme d'harmonie et des relations plus authentiques et, pourquoi pas, créer ainsi un monde plus généreux.

Pour aller plus loin, quelques conseils de lecture :
-
Femmes qui courent avec les loups, Clarissa Pinkola Estés (Poche)
- La puissance du féminin, Camille Sfez (Le Duc Poche)

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le Féminin Sacré dans mon travail?

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Corinne HERAUD Corinne HERAUD

L’écriture pour s’engager

À l'ère du tout-image, qu'est ce qui peut nous inciter à l'écriture d'un blog? Cela pourrait-il nous aider à nous engager davantage et vers quoi? Explorons les raisons pour lesquelles une discipline d'écriture régulière pourrait nous aider à …

Ma fille à qui j’expliquais que je crée un blog sur mon nouveau site à eu cette réaction sans ambiguïté : «Hein, mais c'est un truc des années 90, non ? » Je précise ici qu'elle est née en 2006. Autant dire qu'à ses yeux le blog date du précambrien, au mieux du moyen âge !
Alors, à l'ère du tout-image, qu'est ce qui peut nous inciter à écrire?
Cela pourrait-il nous aider à nous engager davantage et vers quoi?
Je voudrais aujourd'hui explorer avec vous les raisons pour lesquelles une discipline d'écriture régulière pourrait contribuer à pousser le curseur plus loin vers les entrailles de nos objectifs.

Créer une alchimie.
Du plus loin que je me souvienne écrire sur mon travail a toujours été un catalyseur puissant. Là où il y a des sensations, des émotions et des rêves de création, les mots ont le pouvoir de poser les idées, de les rendre concrètes, un peu comme s'il s'agissait d'offrir une ossature solide à une poupée de chiffon. C'est une alchimie subtile qui s'opère dans ce processus d'écriture. Toutes nos influences, sensibilités et références artistiques sont ainsi convoquées pour aider à la matérialisation de notre projet.

L'écriture comme méditation active.
En écrivant, nous développons ainsi notre voix et notre signature uniques qui se posent au-delà de nos œuvres. Prendre la plume (le plus souvent un clavier) nous engage dans une introspection profonde. Chaque mot écrit est un pas de plus dans la compréhension de notre art. C'est une forme de méditation active, où les mots clarifient nos idées et affinent notre vision. Cette introspection constante nourrit notre art en lui apportant une authenticité et une profondeur uniques. Ainsi, les articles rédigés deviennent une page de notre journal intime, un témoignage de notre évolution. C'est un rendez-vous avec soi-même (hebdomadaire pour moi) pendant lequel nous creusons au plus profond de nous. La continuité dans l'exploration de soi devient à cet égard un pilier de notre engagement professionnel. C'est en tous cas ainsi que je le conçois.

Croissance personnelle et professionnelle.
Évidemment, écrire chaque semaine sur un blog demande une véritable discipline personnelle. Cette rigueur oblige à tenir notre promesse envers notre objectif et donc envers nous-même. Je veux croire que cette régularité dans la pratique de l’écriture est un cadeau que nous offrons à notre mission, un pas de plus vers l’engagement dans notre vocation.
C'est un exercice exigeant mais c'est l'occasion de travailler notre authenticité et une certaine forme de transparence qui, je crois, manquent beaucoup sur Internet. Il faut pour cela surmonter l'obstacle de la pudeur, ouvrir les portes d'une certaine intimité pour permettre l'émergence d'une toile sensible, vibrante et en constante évolution avec le lecteur.

Partager nos visions.
Alors, oui, j'ai décidé de créer un blog pour partager ma vision artistique avec ceux chez qui mon travail résonne. En communiquant régulièrement au delà d'une simple image ou vidéo, c'est une occasion de créer un lien avec un public engagé qui s'intéresse à mon cheminement. Mais ne nous y trompons pas, ce dernier n'a rien d'extraordinaire! Il est le même pour chacun de nous ; trouver sa voie, sa mission et s'y engager pleinement. N’est-ce pas le vœu de tous, que nous soyons artiste ou non ?
Vous l'aurez compris, pour partager cette aventure, il ne suffit pas de « disperser » le visuel d’une création sur le Net. Je l'ai fait pendant de nombreuses années, nous l'avons tous plus ou moins fait mais je suis convaincue qu'il est possible (nécessaire?) d'aller au-delà.
Car chaque fois que nous lisons, que nous partageons nos pensées en réponse ou que nous faisons part de nos propres expériences, c'est un écho qui nous revient pour enrichir notre propre parcours. Il ne s'agit pas d'un voyage solitaire ! Commentaires, questions, réactions, tout cela devient un dialogue qui pousse à réfléchir plus profondément, à explorer de nouveaux horizons, et pourquoi pas à remettre en question nos propres convictions.

Écrire pour aller vers soi.
L'exercice régulier de l’écriture (sur un blog ou ailleurs) peut donc être bien plus qu'une nouvelle occupation dans notre existence. Si nous parlons ici d'une activité d’artiste, de façon plus large, prendre la plume peut devenir une façon de s'immerger pleinement dans sa mission de vie. Parce que l'écriture est un espace vivant, un atelier ouvert où les mots et la vie se rencontrent et dialoguent elle nous autorise sans aucun doute à progresser en conscience, et, être accompagné sur ce chemin parfois difficile n’est-il pas chose précieuse ?

Et vous, écrivez-vous régulièrement ? Vous en avez l'envie, peut-être ?
Qu'attendez-vous d'un blog d'artiste ? Qu'aimeriez-vous y trouver ?


Si vous avez envie de partager ce cheminement,
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Corinne HERAUD Corinne HERAUD

Je ne suis pas une artiste!

Avez-vous déjà été confronté au fameux syndrome de l'imposteur ?
« Le syndrome de l'imposteur est une tendance psychologique à la peur et à la remise en question. Il fait douter la personne atteinte de ses propres…

Avez-vous déjà été confronté au fameux syndrome de l'imposteur ?
C'est un ennemi implacable, d'autant plus féroce qu'il travaille insidieusement tout au fond de notre psyché et qu'il se répand dans toutes les sphères de notre vie.
« Le syndrome de l'imposteur est une tendance psychologique à la peur et à la remise en question. Il fait douter la personne atteinte de ses propres réussites et l'accable d'une peur persistante et internalisée d'être présentée comme un escroc, et ce, malgré ses capacités démontrées. » (Source : Canadian Medical Association).
Ces quelques lignes décrivent de façon très précise les enjeux de ce syndrome et je peux dire que c'est ce que j'ai vécu tout au long de mon parcours professionnel d'artiste. Remises en questions permanentes, travail acharné au détriment de la vie personnelle, perfectionnisme à outrance pour éteindre les peurs, « échecs » des expositions affreusement mal vécus... Tout est traversé à l'aune de ce syndrome.

Quand le piège se referme
Bien sûr, les premières années de ce parcours ont été plus légères. Personne n'imagine plonger de son plein gré dans une telle vie ! Il faut tout d'abord goûter aux premières sollicitations et expositions, aux premiers engagements avec des galeries, aux salons d'art contemporain... On se prête au jeu avec enthousiasme et légèreté et, petit à petit, sans qu'on y prenne garde, on se retrouve affublé de l’étiquette d'artiste avec tout ce que cela implique. Ce qui n'était qu'une passion, un jeu presque, devient sérieux. S'en vient la responsabilité devant les clients, les professionnels et plus encore devant soi-même !

Notre métier, notre valeur?
En effet, la grande spécificité de la vie d'artiste c'est qu'elle nous confronte de façon très directe à l'idée que l'on se fait de notre propre valeur, je veux dire de la valeur de qui nous sommes entant qu'individu face au monde et face à notre miroir. Bien sûr, ce fait n'est pas propre aux artistes et peut-être l'avez-vous déjà ressenti ou y êtes-vous actuellement confronté. Chacun sait que notre métier et notre activité de manière générale participent à fonder notre place dans le monde. Reconnaissons tout de même que ce phénomène est largement amplifié dans la sphère artistique car y cloisonner sa vie professionnelle et sa vie personnelle est chose impossible.
Le regard de l'autre pèse sans cesse sur nous et le grand danger (auquel je n'ai pas échappé) est de confondre les ventes, les commentaires sur les réseaux sociaux, le nombre de « vus », de « likes » et d'expositions avec notre valeur d'être humain. Dès lors, on imagine aisément les dégâts que peut engendrer ce regard pesant sur qui souffre de cette impression de ne pas être légitime. Tout est amplifié et déformé par le prisme de cette vision tronquée.

Changer de point de vue
Par chance, la vie (le destin je crois davantage), m'a forcée à poser mes bagages. Lutter sur un autre front, celui de la maladie, m'a permis d'envisager les choses sous un angle différent. Et ce premier combat gagné, alors que j’aurais été en capacité de revenir à ma carrière d'artiste, le feu sacré n'est pas revenu. L'envie de créer avait disparu. La perte de confiance et plus certainement la peur d'être de nouveau confrontée aux limites imposées par « l'imposteur » avaient donc réussi à anéantir ma créativité !

J'ai fort heureusement croisé quelques personnes qui m'ont alors tendu la main et surtout aidée à y voir clair. Il y a ceux qui ont toujours cru à ma légitimité entant qu'artiste et qui ne m'ont jamais abandonnée (ils se reconnaîtront) et aussi ceux qui m'ont poussée à me révéler à moi-même pour procéder à une forme de seconde naissance. Je suis désormais convaincue que porter un message à travers la création artistique est ma mission, tout simplement.
Certes, il aura fallu 4 années pour cela mais ce long parcours assoit avec beaucoup de force cette grande certitude.

Au diable l’imposteur!
Le regard que je pose sur ma vie n'est assurément plus le même. Ce cheminement me permet de porter aujourd'hui fièrement ce statut. Je ne suis pas là par hasard, ce n'est pas un jeu de rôle. Je suis désormais en paix avec l'idée que mon travail ne peut pas plaire à tout le monde. Mais parce qu'il est effectué en pleine conscience et avec un grand sentiment de responsabilité, je sais qu'il me connecte à ceux à qui il parle, à ceux chez qui mon message résonne profondément.

Au diable le syndrome de l'imposteur !
Le feu sacré est de retour !
Je suis une artiste !
Et vous, menez-vous actuellement une bataille face à ce démon intérieur ?
Entendez-vous cette petite voix stridente qui vous dit que vous n'êtes pas à votre place ?
Votre perfectionnisme et votre envie d'en faire toujours plus vous épuisent-t-ils ?
Incarnez-vous pleinement et fièrement votre vie ?

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